Les métiers de l’accompagnement : quelques éléments de contexte et de constats
- Dans une société marquée par la perte de régulateurs sociaux traditionnels, par des transformations profondes (institutionnelles, culturelles, économiques, technologiques,..), par une accélération rapide des rythmes des changements, l’individu se trouve confronté à des situations difficiles, perte de travail ou de santé, reconversions professionnelles, ruptures existentielles et de valeurs ; parallèlement il subit l’injonction d’être plus autonome, d’anticiper sa situation, de se projeter dans un monde complexe, de se penser « acteur » de son devenir.
De même les organisations (entreprises, administrations), pour continuer à exister, à répondre, quantitativement et qualitativement, à la demande du client ou de l’usager, n’ont d’autre choix que d’évoluer, de se transformer.
- Dans ce contexte, pour réaliser voire réussir ces transitions dans la moindre souffrance, il émerge une demande puissante d’accompagnement par un tiers, que ce soit de la part des individus ou des organisations elles-mêmes.
-De fait, nombre de pratiques actuelles, dites d’accompagnement, se développent « tous azimuts », souvent, sous des vocables différents, dans l’urgence et dans un contexte de concurrence (les unes empruntant tout ou partie des autres), que ce soit dans la sphère professionnelle (secteur de l’entreprise et de l’administration) ou privée.
- Des pratiques qui diffèrent selon les secteurs d’application, les organisations, le praticien lui-même et qui ont vocation à être adaptées à chaque situation, individuelle ou collective.
- Le terme d’accompagnement ne bénéficiant pas de la même légitimité que d’autres concepts (ex : formation), chacune est en recherche de reconnaissance et de valorisation par la voie notamment de la professionnalisation
Pour le Président Thierry BIANCHI,
Dominique PARDOUX, Administratrice du Cercle National du Coaching