Adhérant et coach certifié au CNC depuis 10 ans, je viens de renouveler ma certification pour la deuxième fois.
C’est un moment privilégié pour échanger, en toute transparence, mais dans la confidentialité des échanges sur sa pratique professionnelle, ses difficultés et ses accomplissements.
Le métier de coach est un métier solitaire, pouvoir échanger sur sa pratique et être conforté par des pairs, rassuré d’avoir toujours la posture adaptée dans les diverses situations rencontrées.
Ces échanges sont très complémentaires aux séances d’intervision ou de supervision en ce sens qu’il n’est pas ici question de se pencher sur des cas particuliers rencontrés mais d’interroger sa pratique de coach au regard des valeurs portées par le Cercle National de Coaching et de vérifier donc soi-même le respect de l’éthique et de la posture du coach toujours dans l’intérêt du coaché.
Donc, une introspection guidée par des pairs bienveillants qui permet de vérifier le respect du cadre d’intervention porté par les valeurs du CNC et de se rassurer, en tant que praticien sur l’éthique et l’efficacité de sa pratique : « en quoi mon intervention sert l’intérêt du coaché en s’inscrivant dans une démarche écologique et vertueuse » ?
En effet, et c’est un effet des échanges entre pairs dans le cadre de la certification, l’éthique et la posture adaptée dans la pratique du coach rend apparent son caractère « écologique », l’absence de nuisances à l’encontre du coaché et de son environnement, mais également la nécessaire plus-value de l’action de coaching, le coaché doit pouvoir, avec l’aide de son coach, identifier les bénéfices réels des séances proposées.

Joël Vincent